Enlèvement de Maître Saint Arroman Petroff

Suite à l’agression dont a été victime l’avocate maître Saint Arroman Petroff ce 22 décembre 2009, acte que nous condamnons par ailleurs avec la plus grande fermeté, celle-ci affirme dans ses diverses interviews et avec insistance que son agresseur  «lui aurait dit appartenir à un groupe qui s’appelle «L’Enfant d’Abord».» Et dans l’édition du JDD du 26 décembre, maître Saint Arroman Petroff affirme même, selon le journaliste, «mais son discours me rappelait celui de l’Enfant d’Abord».
Nous sommes profondément surpris par de telles affirmations.

Il faut tout d’abord savoir que l’agresseur présumé de madame Saint Arroman Petroff n’a jamais eu la moindre responsabilité au sein de notre association et n’en est même pas une adhérente !
Il semble par ailleurs qu’elle avait créé sa propre association dont elle était présidente.

L’Enfant d’Abord ne représente que les enfants et particulièrement les plus jeunes, otages des séparations parentales et soumis par le pouvoir judiciaire à des rythmes d’alternance inadéquats par rapport à leur stade de développement et au contexte familial.
Notre objectif essentiel est de faire connaître leurs besoins psychoaffectifs qui évoluent avec leur âge et de diffuser les avis des meilleurs spécialistes en pédopsychiatrie sur ce sujet.

Maître Saint Arroman Petroff, avocate militante, le sait  pertinemment.
En effet après avoir fait bénéficier de ses services l’association «Sos papa»,  elle est aujourd’hui l’épouse du responsable d’une association de pères «Justice égalité parentale» et membre actif de celle-ci.
Or cette association est l’initiatrice  d’une proposition de loi portée par les députés Mallié – Decool qui veut rendre la résidence alternée égalitaire obligatoire, dès la naissance de l’enfant, dès qu’un père l’exige et quel que soit le contexte parental.

Considérant ce projet dangereux pour les enfants, nous nous y sommes opposés, comme plusieurs pédopsychiatres, en établissant un dossier argumenté, documenté, dont chaque point avancé a ses références et qui est étayé par l’avis de très nombreux spécialistes en santé mentale infantile.
Ce dossier a été envoyé aux députés et sénateurs des commissions «Famille», ainsi qu’à des ministres et responsables politiques. Mais à l’évidence et bien qu’il ne parle que des besoins des enfants soulignés par les avis des spécialistes,  il a manifestement et profondément contrarié les associations de pères…

Dossier sur la garde alternee

Jusqu’où les associations de pères se déshonoreront-elles pour imposer leurs exigences irréalistes ?
et déshonoreront l’ensemble des pères au nom desquels elles prétendent s’exprimer.

Alors que nous sommes uniquement centrés sur les besoins des enfants, nous  sommes pourtant et régulièrement la cible  de vils procés d’intention de la part de certaines associations de défense des droits des pères.
En effet  les attaques à notre encontre visant à nous discréditer avec des moyens peu glorieux,  pour ne pas dire sordides, sont incessantes.

Faire connaître et surtout diffuser  les besoins des enfants qui évoluent avec leur âge, besoins pourtant définis par les spécialistes, nous vaut d’être présentés par ces responsables d’associations de pères comme des «nazis», «femino nazie», «extrémiste», «extrême droite», d’être accusés de défendre «un maternalisme vichyste», de « considérer la paternité comme accessoire », «d’avoir la haine des hommes et des pères» ou pire encore, que nous considérons «  tous les hommes et tous les pères comme des violents ou des violeurs».
C’est ignorer, ou oublier volontairement, que la présidente de «L’Enfant d’Abord», madame Phélip vit avec le même époux depuis quarante ans, qu’ils ont quatre enfants dont deux fils qui sont pères de famille ; que son époux est professeur de médecine, c’est-à-dire médecin hospitalo universitaire et l’instigateur de la création de «L’Enfant d’Abord». Cette création répondait en effet aux vœux de médecins confrontés aux dégâts sur des enfants soumis à des résidences alternées inadéquates dans l’engouement qui a suivi et parfois précédé la loi de mars 2002.
C’est surtout occulter qu’il y a aujourd’hui un large consensus des spécialistes en santé mentale infantile.

Il n’en reste pas moins vrai que les outrances, la violence et l’extrémisme de tels propos et comportements sert parfois de détonateur chez des personnes fragiles ou fragilisés par une séparation.

Outre les coups de téléphone et lettres anonymes insultants et les menaces de mort  adressés à madame Phélip, on a pu voir un délégué de SOS PAPA fomenter avec l’aide de membres de cette association l’enlèvement de son ex femme et son assassinat. Malgré la gravité des faits, c’est pourtant lui qui fut présenté comme victime par les responsables de son association. Et il n’est pas exclu de penser que toute cette violence des mots et des faits ait pu être source d’inspiration et d’instigation pour l’agresseur de maître Saint Arroman Petroff.

C’est cependant  à la seule enquête policière de déterminer les raisons d’un tel passage à l’acte.
Pour autant et encore une fois, l’agression dont a été victime madame Saint Arroman Pétroff est inacceptable et doit être condamnée avec la plus grande fermeté.
Mais nous lui demandons de ne  pas se déshonorer à son tour en colportant ce qui s’apparente à des ragots émanant  de surcroît, et selon ses propres dires, d’une «cinglée».